Le récit de cet homme de 61 ans, frappé par un appareil IRM en fonctionnement, est à la fois saisissant et stimulant. Cet incident, survenu à Westbury, dans l’État de New York, met en lumière une réalité saisissante : même une technologie aussi sophistiquée que l’IRM peut être dangereuse si ses réglementations strictes sont enfreintes, même brièvement.

Son collier métallique, apparemment inoffensif, s’est transformé en projectile potentiellement mortel dans l’environnement magnétique incroyablement puissant d’un IRM. Certains ont qualifié la scène de choquante. La victime a été projetée contre l’appareil alors qu’elle n’était pas censée se trouver dans la pièce à ce moment-là. Malheureusement, elle n’a pas survécu malgré son transport d’urgence à l’hôpital.
Élément | Détail |
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Sujet | Incident mortel lié à une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) |
Lieu | Westbury, New York, États-Unis |
Date | Mercredi 16 juillet |
Victime | Homme de 61 ans, identité non communiquée |
Cause probable | Collier métallique attiré violemment par le champ magnétique de l’IRM |
Source médicale principale | Dr. Jean-Pierre Pruvo – Société Française de Radiologie |
Source média | New York Times – lien |
Remarques de sécurité | Interdiction absolue d’objets métalliques en salle d’IRM |
Contexte | Utilisation généralisée de l’IRM en médecine moderne, avec des précautions spécifiques |
Impact attendu | Réévaluation des protocoles de sécurité et sensibilisation renforcée des professionnels |
Bien que statistiquement extrêmement rare, ce genre d’incident s’est déjà produit. En 2018, un homme a introduit clandestinement une bouteille d’oxygène métallique dans une salle d’IRM en Inde, provoquant la stupéfaction des autorités sanitaires avec un incident similaire. Il est décédé presque immédiatement lorsque l’appareil lui a été arraché des mains. Ces incidents rappellent la rigueur des centres d’imagerie.
« L’IRM est un environnement très rigide », a déclaré le Dr Jean-Pierre Pruvo, responsable de la sécurité à la Société française de radiologie. Avec une force suffisante pour traîner un fauteuil roulant à travers la pièce, l’aimant est constamment activé. Ces commentaires, très lucides, résument la cruauté d’un dysfonctionnement, même minime.
Chaque patient subit généralement plusieurs examens. Il est nécessaire de retirer ou de déclarer tout bijou, piercing, vêtement à attaches métalliques, et même certains implants. Cependant, cet incident démontre que les patients ne peuvent être la seule source de surveillance. Il est nécessaire de former et d’informer tout le monde, y compris les techniciens, les aides-soignants, le personnel de maintenance et les anesthésistes, en particulier pendant les périodes de vacances où les intérimaires sont plus nombreux.
Selon les urgentistes, le collier tiré vers le tube IRM pourrait avoir causé des lésions cervicales ou une strangulation, cause du décès. La victime n’a pratiquement aucune chance face à une telle force. Seul un environnement médical immédiatement prêt à faire face à une telle urgence grave – ce qui n’était évidemment pas le cas ici – aurait pu offrir une réponse rapide et spectaculairement efficace.
Cependant, en milieu médical, l’IRM reste indispensable. C’est un appareil très précis. Contrairement au scanner, elle n’utilise pas de rayonnements ionisants pour visualiser le cerveau, le foie, les ligaments, ni même la prostate. Elle a révolutionné le diagnostic précoce des cancers ou des maladies neurologiques complexes en médecine préventive.
Malgré ces avancées, de nombreux obstacles restent à surmonter. Des problèmes de compatibilité inattendus surviennent avec l’essor des implants connectés, tels que les stimulateurs cardiaques, les implants cochléaires et les dispositifs de contraception numérique. D’où l’intérêt croissant pour les bases de données numériques centralisées, capables d’utiliser des puces RFID ou des codes QR pour identifier instantanément les préoccupations des patients.
Par ailleurs, la nécessité d’une sensibilisation du public à grande échelle a déjà été évoquée par plusieurs personnalités. Lors d’un récent épisode, le présentateur et médecin Michel Cymes rappelait aux téléspectateurs que « le moindre bouton métallique peut compromettre la sécurité d’un examen ». Afin de renforcer les protocoles pré-IRM, le ministère français de la Santé organise des actions de sensibilisation pour l’automne.
Des hôpitaux du monde entier mettent déjà en place des parcours patients améliorés, notamment le CHUV et la Mayo Clinic. Avant d’entrer en salle d’IRM, chaque patient est scanné à l’aide de détecteurs portables spécialement conçus. Cette procédure a permis de réduire considérablement les erreurs d’identification d’objets métalliques non déclarés.
Cet incident pourrait donc représenter un changement significatif dans la gestion des risques hospitaliers. D’une part, les fabricants sont invités à créer des machines de plus en plus intelligentes capables d’identifier automatiquement les métaux. Cependant, même pour les visiteurs ou les accompagnants, les professionnels de santé doivent intégrer une double vérification rigoureuse à leur routine quotidienne.
Les éventuelles conséquences juridiques de cette tragédie sont également examinées attentivement. L’établissement pourrait être tenu responsable en cas d’erreur de procédure, notamment en cas de signalisation floue ou de manque de restrictions d’accès à la salle d’IRM. Les hôpitaux pourraient être contraints, par décision de justice, d’investir davantage dans la sécurisation de ces lieux.
Cet incident malheureux nous rappelle que, malgré ses grandes capacités, la technologie dépend toujours des personnes à une époque où nous travaillons à rendre la médecine plus humaine, plus connectée et plus rapide.