Kamel Ouali, artiste exigeant et père dévoué, a récemment surpris ses admirateurs en dévoilant une facette inattendue de sa vie : la paternité. Celui qui a toujours évolué sous les projecteurs, entouré de danseurs, vit désormais au milieu des rires d’enfants et des dessins qui ornent les murs. Avec modestie et tendresse, il évoque ce tournant intime, devenu le cœur de son quotidien.

Il confie avec sincérité comment la paternité a transformé son rapport au temps et à la scène. Autrefois absorbé par des répétitions interminables et des projets colossaux, il puise aujourd’hui son inspiration dans la simplicité du foyer. « Depuis que je suis père, j’ai peur, mais je ne veux pas leur transmettre cette peur », dit-il d’une voix douce. Chaque jour, il est accompagné d’un sentiment de sécurité presque instinctif.
Informations sur Kamel Ouali
| Élément | Détail |
|---|---|
| Nom complet | Kamel Ouali |
| Date de naissance | 15 décembre 1971 |
| Lieu de naissance | Paris, France |
| Nationalité | Française, d’origine algérienne (Kabyle) |
| Profession | Chorégraphe, metteur en scène, danseur |
| Œuvres marquantes | Le Roi Soleil, Cléopâtre, Les Dix Commandements |
| Enfants | Rock, Dante, France et Ava |
| Référence |
Rock, Dante, France et Ava sont les quatre enfants dont le chorégraphe révèle être le père. Ces prénoms poétiques et symboliques évoquent la douceur, la culture et la force. Chaque enfant représente une facette différente du monde de bienveillance, d’amour et de curiosité qu’il s’est efforcé de créer. Refusant de se désintéresser de sa présence paternelle, il confie travailler tard le soir après les avoir couchés. Mais il trouve ce rythme soutenu « particulièrement gratifiant ».
Il aborde ses enfants avec l’état d’esprit d’un ancien artiste devenu enseignant. Il souhaite leur inculquer le sens de l’indépendance, le respect de leur corps. Son affirmation, « Je leur apprends très tôt que leur corps leur appartient », est résolue. C’est une phrase simple, mais d’une profondeur remarquable. Cet enseignement, fondé sur la conscience de soi, est courageux, presque militant, dans une culture marquée par la méfiance et la peur.
Emmener ses enfants à l’école, aller les chercher le soir, leur préparer le dîner avant de travailler sur sa chorégraphie : autant d’exemples de l’amour qu’il leur porte. Il éprouve une joie « particulièrement sincère » dans ce quotidien si banal. Son portrait est personnel, accessible et incroyablement émouvant de par le contraste entre l’artiste, habitué aux grandes scènes, et le père attentif dans sa cuisine.
Ses yeux s’illuminent lorsqu’il parle de ses enfants. Il lui arrive souvent de déclarer : « Je ne peux pas passer une journée sans leur dire que je les aime. » Ces déclarations, empreintes d’une tendresse désarmante, témoignent d’un lien profond et d’un désir de partage qui dépassent sa vie professionnelle. Ces quatre petites âmes sont la raison pour laquelle celui qui a fait danser toute la France avec Star Academy leur consacre désormais sa vie.
Kamel Ouali reconnaît qu’être père l’a rendu plus vulnérable. Il s’inquiète davantage et craint autant les menaces extérieures que les tragédies du quotidien. Mais il ne se laisse pas aller à l’anxiété. « Je veux qu’ils grandissent en toute confiance », affirme-t-il avec un calme inhabituel. Sa démarche se caractérise par ce souci de trouver un équilibre entre prudence et liberté ; il souhaite des enfants conscients, mais sans peur.
